Les Roses de Marie 3
"A ceux qui récitent mon Rosaire, je promets ma protection spéciale"
Promesses du Rosaire
Notre Dame de Fatima
Les victoires du Rosaire au Brésil
1964 : l’hydre rouge écrasée par la Femme
e 1er AVRIL 1964, le président brésilien philo-communiste João Goulart (1918-1976), fuyait son pays. Le lendemain, plus d'un million de personnes défilaient dans les rues de Rio de Janeiro pour célébrer leur libération de « la peste mortelle »[1] du communisme ! Que s'était-il passé ? L'historiographie bien-pensante[2] accuse la junte militaire de droite, soutenue financièrement par Washington, d'avoir institué une dictature qui, dit-elle, éclipsa la démocratie jusqu'en 1985 ! Et si l'auteur de ce renversement était la Vierge du Rosaire ?
Revenons en arrière. En 1952 et pendant dix-huit mois, le passage de la Vierge pèlerine de Fatima dans tout le Brésil avait été « un des événements religieux les plus extraordinaires de son histoire [3]», comme en témoignait l'archevêque de Curitiba [4] en 1953:
Dans toutes les villes, la visite de la Vierge a été semblable à une mission populaire comportant des masses de conversions, de confessions et de communions.
"La Marche de la famille pour la liberté, avec l'aide de Dieu", Rio, Brésil 1964
Au début de 1964, le cardinal de Barros Camara, archevêque de Rio de Janeiro, prit la parole à la radio nationale. Il encourageait ses concitoyens à vivre le message de Fatima pour s'opposer au communisme qui menaçait le pays, avec la complicité de son président. Ce dernier rétorqua publiquement « que ce sont ses idées communistes qui réformeraient et sauveraient le Brésil, et non les chapelets de simples femmes [5]». La Reine du Rosaire mettant alors en branle ses troupes, « le miracle d'une guerre gagnée sans verser de sang » se produisit.
"La Marche de la famille pour la liberté, avec l'aide de Dieu", Rio, Brésil 1964
Les Brésiliennes descendirent par millions dans les rues de leur pays, priant le chapelet à haute voix. D'abord à Belo Horizonte, où devait se tenir l'un des plus grands rassemblements communistes du pays. Vingt mille femmes y défilèrent pour manifester contre la présence de l'ambassadeur communiste de Cuba, Leonel Brizola. Il ne put prendre la parole comme prévu. Le 13 mars suivant, à Rio, Goulart décréta la réforme de la Constitution, l'abolition du Congrès et la confiscation des industries et des fermes. De nouveau, les femmes se dressent, « arme au poing » : le 19 mars à São Paulo, elles sont un million à prendre d'assaut les rues. Elles distribuent à grande échelle un tract qui invoque la protection de la Vierge Marie contre l'imminence d'une catastrophe nationale. Les « Marches de la famille avec Dieu pour la liberté » se renouvelèrent dans presque toutes les villes du Brésil. La voie était ouverte pour la restauration de l'ordre. L'armée intervint le 26 en chassant Goulart, déjouant ainsi les communistes, qui avaient prévu de s'emparer du pouvoir par les armes le 28 ! Oui, le peuple brésilien ne s'y est pas trompé : c'est à juste titre qu'il remerciait Notre-Dame du Rosaire à Rio de Janeiro le 2 avril !
"La Marche de la famille pour la liberté, avec l'aide de Dieu", Rio, Brésil 1964
[1] LÉON XIII, Encyclique Quod Apostolici muneris du 28 décembre 1878.
[2] Bien des journaux français d'avril 1964 vont en ce sens : Le Monde, L'Express, Esprit, etc. Et que de remous médiatiques en 2019 contre le président actuel Bolsonaro pour la commémoration qu'il fit du « coup d'État » !
[3] Père Valerio ALBERTON, S. J., dans La Voix de Fatima, Leiria, été 1964.
[4] Mgr Manuel da Silveira D'Elboux (1950-1970).
[5] Donald H. CALLOWAY, Champions of the Rosary, Stockbridge, Marian Press, 2017.
"Rosarium" hiver 2020-2021
"La Marche de la famille pour la liberté, avec l'aide de Dieu", Rio, Brésil 1964
Notre -Dame d'Iverskaia , Patronne de Moscou
Cette icône était vénérée dans une chapelle à l'entrée du Kremlin avant la révolution d'octobre. Objet d'une grande dévotion populaire, elle recevait la visite et les prières d'environ 10 000 pélerins chaque jour.
Cette dévotion à la Vierge "Ibérique" (ainsi se traduit "iverskaia") était l'une des plus vivaces dans l'ancienne Russie. Elle remontait au 13 octobre 1648, jour ou le Czar Alexei Mihailovitch avait reçu cette icône des mains de religieux grecs.
Le 13 mai 1917, un groupe de bolchéviques ont exercé sur elle leur furie révolutionnaire.
Le même jour ou Notre-Dame apparaissait à Fatima, sa belle icône était sauvagement fusillée et sa chapelle du Kremlin détruite. On voit la marque des plombs sur les visages de Marie et de l'Enfant-Jésus.
Cette icône a été sauvée de la tourmente révolutionnaire par un émigré russe, Sergio Otzoup, échappé de Russie en décembre 1918; Elle est aujourd'hui dans un musée d'Icônes à Madrid.
cf :" Mensajero Serafico, janvier 1985. Le bulletin franciscain de la Province de Castille.
Notre Dame du Sacré-Cœur
Notre Dame du Sacré-Cœur
Espérance des désespérés
Notre Dame du Sacré-Cœur console les âmes désolées
n proie à un profond chagrin, j'éprouvais depuis quelques mois, des peines morales indescriptibles et intolérables, je souffrais affreusement de douleurs du cœur et de troubles de l'esprit. Le pénible état de mon âme avait amené de graves désordres dans l'état physique, l'appétit et le sommeil avaient disparu et je dépérissais à vue d'œil.
Ne trouvant aucune consolation ni de soulagement nulle part, j'eus l'idée de m'adresser à Notre Dame du Sacré-Cœur. De concert avec quelques autres personnes, nous fîmes une neuvaine pour que la puissante Avocate des causes difficiles et désespérées vînt à mon secours et me délivrât des peines terribles que j'éprouvais.
Tous les jours de la neuvaine, je fus encore en proie à beaucoup de souffrances, j'avais l'imagination très fatiguée.
Mais, ô bonté puissante de Marie, le dernier jour, immédiatement après la communion que je fis pour clôturer ma neuvaine, je sentis comme un poids immense qu'on m'enlevait de dessus le cœur, le calme succédait à la désolante agitation, je me sentais guérie.
Je l'étais en effet; depuis ce moment, tous mes troubles, toutes mes tortures ont cessé, et la paix que je ne connaissais plus depuis longtemps est enfin rentrée dans mon âme; En reconnaissance d'un si grand bienfait, je veux qu'un ex-voto témoigne de ma vive gratitude envers Notre Dame du Sacré-Cœur.
Source : J.G. Haute-Loire.(Annales, 1844, p.240)
ND du Sacré-Cœur du RP. Jouet, Editeur : Le Moulin du Pin
Notre Dame miraculeuse des Roses de San Damiano en Italie
Le secret de la joie parfaite à San Damiano
adame X. est l'épouse d'un riche monsieur faiblement croyant et nullement pratiquant.
Elle est aussi la croix du pèlerinage qui la conduit de sa province à Rome, de Rome à San Giovanni Rotondo.
A longueur de jours, elle récrimine ; les hôtels ne sont pas assez confortables, les lits pas assez moelleux, la cuisine italienne est détestable.
L'abbé Y. qui a le génie de l'improvisation décide, au retour, de conduire son bataillon à San Damiano.
Il n'a retenu aucune place à l'hôtel pour la bonne raison que, d'hôtel, il n'y en a pas.
Il est atterré d'annoncer à Madame la Récriminatrice qu'elle est réduite à passer la nuit dans la paille d'un grenier de ferme comme un trimardeur.
Cette nuit-là, l'abbé a mal dormi et s'est rendu, anxieux, le matin, au-devant de la dame qui s'ébroue. De plainte, il n'y en a plus et un beau sourire illumine le visage jusque-là renfrogné.
Au retour du pèlerinage en France, l'époux abasourdi interpella l'abbé : "Qu'est-ce que vous avez fait à ma femme ? Je ne la reconnais plus.
Madame avait rapporté du pays de Saint François d'Assise, de San Damiano précisément, un trésor inestimable : avec l'oubli de soi, le secret de la joie parfaite.
Le Livre d'Or de San Damiano, Abbé Jean, Editions Hovine
La Vierge et l'Enfant entourée d'anges dans son jardin de Paradis, Stefan Lochner
Port du chapelet
Il est avantageux de porter sur soi le chapelet. Cette habitude chère aux enfants de Marie peut, à un moment donné, nous valoir une assistance particulière du Ciel. C'est une pratique très facile, vu le petit volume des chapelets actuels et on a sous la main le moyen de dire quelque prière à la Sainte Vierge.
Beaucoup d'Ordres religieux le portent ostensiblement à la ceinture, par exemple les Dominicains, les Capucins,
Les Filles de la Charité, bien des laiques en faisaient autant autrefois, à une époque ou le costume s'y prêtait mieux que maintenant.
Saint Ignace et ses premiers compagnons vinrent de Paris à Rome, au début de la Réforme, avec leur rosaire passé à leur cou.
Saint Conrad de Parzham, le dévot portier d'Altoeting, célèbre pèlerinage de la Sainte Vierge en Bavière, récitait constamment le chapelet dans ses temps libres.
Quand un travail l'interrompait il gardait le chapelet dans sa main, l'endroit ou il en était, enroulé autour de son doigt. Ce doigt ainsi sanctifié fut retrouvé sans corruption dans son tombeau et on le conserve dans un reliquaire spécial.
Pratique
Tenir à la dévotion du chapelet. En porter un sur soi, et s'en servir souvent.
La Vierge Marie; Petite somme mariale, 1955
Sublime Vierge Noire, en bois doré, Notre Dame de Sablières
Regina coeli
Voici un récit concernant l'origine du Regina coeli.
Vers la fin du 6è siècle, la ville de Rome fut décimée par une peste affreuse. Pour fléchir la colère de Dieu, le pape saint Grégoire le Grand, qui occupait alors la chaire de saint Pierre, fit faire, le jour de Pâques, une procession solennelle qu'il présida lui-même, portant entre ses bras une image de la Mère de Dieu.
Sa confiance ne fut point trompée. On vit tout à coup apparaître au sommet du môle d'Adrien un ange en forme humaine qui remettait une épée dans son fourreau.
En même temps on entendit dans les airs des voix célestes qui chantaient :
Regina coeli, alleluia ; qui quem meruisti portare, alleluia, resurrexit sicut dixit, alleluia.
Le motet s'arrêta là ; mais le pape, transporté d'amour et de gratitude, s'écria : Ora pro nobis, Deum, alleluia.
La peste cessa aussitôt ses ravages, et l'antienne angélique passa dès lors dans la liturgie.
La Vierge Marie, Petite "Somme" Mariale. 1955.
Notre Dame du Rosaire,la Vierge de Pomata, Pérou.
L'apostolat du Rosaire
Un recteur d'une paroisse de Danemark racontait souvent, à la plus grande gloire de Dieu et avec une grande joie de son âme, qu'il avait vu un pareil fruit de la dévotion du Rosaire dans sa paroisse, que cet évêque dans son diocèse.
"J'avais, disait-il, prêché toutes les matières les plus pressantes et les plus fructueuses, sans aucun profit ; je ne voyais aucun amendement dans ma paroisse ; enfin je fis résolution de prêcher le saint Rosaire, j'en expliquai l'excellence et sa pratique, et je proteste qu'après avoir fait goûter cette dévotion à mon peuple, je vis un changement évident dans six mois. Tant il est véritable que cette divine prière a une onction toute divine pour toucher les cœurs et leur inspirer l'horreur du péché et l'amour de la vertu".
La sainte Vierge dit un jour au bienheureux Alain :
"Comme Dieu a choisi le salut angélique pour l'Incarnation de son Verbe et la Rédemption des hommes, ainsi, ceux qui désirent réformer les moeurs des peuples et les régénérer en Jésus- Christ me doivent honorer et saluer par le même salut. Je suis, ajoute-t-elle, la voie par laquelle Dieu est venu aux hommes et il faut qu'après Jésus-Christ ils obtiennent la grâce et les vertus par mon moyen". 39ème Rose
Saint-Louis Mrie Grignion de Montfort aux éditions du Seuil
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